lundi 10 février 2014

La cité turripinoise : clin d’oeil sur 130 ans.


Fin 1881, suite à un recensement effectué par l’armée on dénombre : 3571 habitants, 628 maisons, 2 châteaux, 6 fabriques de soieries, 2 passementeries, 1 fabrique de papier et un hôpital.


Sur cette photo prise au début du XXème siècle, on distingue un bel exemple des véhicules à 2 ou à 4 roues qui sont recensés par l’armée en 1881. Si les deux fontaines que l’on voit ont disparu, l’hôtel de France est encore bien présent aujourd'hui. 
Il y a également en ville 16 fontaines, 24 fours à cuire le pain. Le cheptel se compose de 299 bêtes à cornes, 178 chevaux, 4 mulets, 24 moutons et 24 porcs. Les véhicules hippomobiles sont au nombre de 104 voitures à deux roues et 4 voitures à 4 roues.


La foire aux bestiaux photographiée en 1912 sur le champ de mars.

Ce terrain a été vendu à la ville en 1839 par le marquis Du Vivier de Curieu, sous plusieurs conditions : qu’il ne soit utilisé que par les joueurs de boule, les lavandières pour faire sécher leur linge et la tenue des foires, que la fontaine continue de servir pour l’approvisionnement en eau des habitants du quartier et que toute circulation soit interdite. Fin 2011, nous sommes très loin de remplir toutes ces conditions.

Juste après guerre, fin 1946 il y a 4117 habitants et 831 maisons. Il reste alors 5 fabriques de soieries et une dizaine d’ateliers d’artisans façonniers, 1 passementier, 1 fabrique de chaussure, 1 fabrique de biscuits, 4 ateliers de confection et 3 tourneries sur bois. La fabrique de papier a disparu. Si les 2 châteaux font toujours partie du paysage turripinois, l’hôpital a quitté la rue de Châbons pour être édifié au pied du coteau de Chatanay où il se trouve encore après plusieurs séries d’agrandissements.

L’alimentation en eau courante explique la disparition des fontaines et des puits. Disparition également des fours banaux dont le souvenir n’est évoqué que par la rue qui porte encore ce nom encore aujourd’hui.

De nos jours, il y a presque 8000 habitants à La Tour du Pin. Mais impossible de recenser les voitures et encore moins le cheptel, qui a disparu en tant que tel, du territoire de la commune!

Source images : www.delcampe.net

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