samedi 8 mars 2014

Commerces et industries de la rue Viricel


La rue Viricel, vue de la place de la Nation. On voit la grande cheminée de la distillerie.

Au début du XXème siècle, l’activité de la rue Viricel était intense. Outre la distillerie, l’imprimeur Sage s’y installa, puis Souiller et ensuite les associés Carle-Fagnola. Plus tard, Carle et Fagnola se séparent, M. Carle reprend une imprimerie à Voiron et Joseph Fagnola continue son activité d’imprimerie avec son fils Raymond. A côté, M. Souiller et Jean Morel gèrent une papeterie. Souiller prend sa retraite en 1969 et Jean Morel continue l’activité avant de partir dans d’autres bâtiments sur la RN6 à Rochetoirin en 1978. L’imprimerie cesse ses activités dans la rue pour aller s’installer sur la ZI de Saint-Jean de Soudain en 1988. Il est vrai que les difficultés de circulation, de chargement et de déchargement rendait le travail impossible.

A l’entrée de la rue, on trouve le bar du "mal assis" ainsi dénommé car il n’y avait pas de chaise. Il y a aussi une mercerie et le magasin de vêtements "Au gagne Petit."

François Thévenon ouvre son magasin de vêtement en 1947. À coté de l’hôtel du Commerce voisinent les chaussures Bozzola installées en 1902 puis l’atelier de Maurice Coquaz, mécanicien, la coutellerie Jacquard, un commerce de fourrures, puis la teinturerie Reynard où les dames apportent leurs bas à remailler. Il y a ensuite Romane, le marchand de pneus, les transports Bazin et le bourrelier Billard en haut de la rue.

Il faut souligner que les commerces ont pignon sur la rue de la République comme par exemple le coiffeur Pelligra, la cordonnerie Rostagnat, la triperie Buiret mais la position de la rangée d’immeubles implantés probablement entre la rue des Fossés de Bourbre et l’ancien bras du canal explique cette configuration. Nous ne quitterons pas la rue Viricel sans évoquer la « Mère Poteau », souffre douleur des gamins du quartier.

Aujourd’hui la rue Viricel n’est plus qu’une voie de passage dans la ville. Il n’y a pratiquement plus de commerces... En outre, le déclin des activités de la Place Prunelle dans les années 80 dû à la fermeture de nombreuses entreprises et aussi à l’implantation en périphérie de grandes surfaces, s’est répercuté sur les nombreux commerces de la rue.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire