mardi 4 août 2015

Un turripinois au grand coeur



Voilà un écrit qui tenait à coeur au Docteur André Dénier, figure emblématique de note ville. Il avait fait imprimer en forme de coeur, ce texte sur le sourire de Raoul Follereau et le distribuait à tous.


Cette initiative met en lumière les liens de nature affective que le Docteur André Dénier tissait avec ses patients. Soucieux de leur confort moral, il n'avait de cesse de les encourager par sa devise : "être c'est lutter, lutter c'est vaincre." Sa philosophie du bon sens autant que les bons résultats qu'il obtenait dans le soin des pathologies, lui valurent une notoriété bien au-delà de la ville !


Une de ses collaboratrices donne un portrait de ce praticien hors du commun. "Très proche de ses malades, ce médecin très humain avait la particularité d'appliquer la physiothérapie en l'adaptant à chacun des patients après un diagnostic précis, tenant compte de tous les problèmes physiques et moraux. Les séances étaient appliquée aux douleurs du moment, mais aussi étalées dans le temps, tous les six mois, pour maintenir une amélioration de l'état général. Il conseillait à tous de manger des légumes en cultivant un jardin, de pratiquer la marche à pied ou la bicyclette, de faire des mouvements avec un manche à balai sur les épaules, comme il le faisait lui-même ! Sur chaque ordonnance, il précisait : "éviter sel, salaisons, abats, manger des soupes de grains de blé, orge, flocons d'avoine, de la levure de bière fraîche, des pommes de terre cuites en robe des champs..."

D'après le livre, "Le Docteur André Dénier, un dauphinois d'exception", 2011-2012, édition La Tour prend garde.

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